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Le pouvoir des habitudes

le pouvoir des habitudes

« Changer un rien pour tout changer« . Tel est le slogan du best-seller « Le pouvoir des habitudes » de l’auteur Charles Duhigg.

Je vous le partageais dans « tout est une question d’habitudes ! », ce blog a pour fondation les livres que je lis. Aujourd’hui pour ma première chronique et résumé, je tiens à vous faire découvrir « Le pouvoir des habitudes » de Charles Duhigg.

Journaliste au New York Times et lauréat du prix Pulitzer en 2013, un prix prestigieux en journalisme entre autres, Charles Duhigg à la tâche délicate de nous en apprendre davantage sur la science des habitudes. Autant dire que le pari est réussi. Au travers de ce livre, il nous plonge au cœur même de ce qui fait le bonheur des uns et le malheur des autres.

S’agissant d’un long résumé, j’ai volontairement choisi de couper en deux cet article. Nous verrons ici toute la première moitié du livre. Je publierais la deuxième partie avec mon avis personnel sur le pouvoir des habitudes prochainement .

Le pouvoir des habitudes

Le titre « le pouvoir des habitudes » ne peut être mieux choisi. Explicite, il résume parfaitement l’importance des habitudes. On comprend, après avoir lu le livre, qu’elles ont un réel pouvoir. Une puissance constructrice et destructrice à la fois. L’auteur nous fait prendre pleinement conscience des avantages et des dangers que nos habitudes peuvent engendrer.

C’est en trois parties qu’est construit le livre. Trois thèmes principaux autour desquelles Charles Duhigg nous fait voyager.

  • Première partie : Nos Habitudes personnelles.
  • Deuxième partie : Les Habitudes qui ont fait le succès des entreprises.
  • Troisième partie : Les Habitudes qui bouleversent le monde.

Prologue

Il initie notre voyage par un prologue dans lequel il installe les grandes lignes de l’ouvrage. Je parle ici de voyage, car tout au long des 390 pages, le journaliste partage différentes histoires. Le contexte réel de ces récits nous permet de nous mettre en situation. Tirés d’expériences scientifiques et universitaires, d’événements historiques ou de témoignages, ces derniers nous permettent de mieux comprendre le pouvoir des habitudes.

Se désintoxiquer de ses habitudes

C’est avec l’histoire de Lisa Allen que commence notre livre. Nous découvrons comment, grâce à une conviction forte, elle pu réussir à se libérer de tout ses travers. Pourtant ce n’était pas gagné. Instable professionnellement, endettée à hauteur de 10’000 dollars, souffrant d’obésité, d’alcoolisme et grande fumeuse, tout jouait contre elle. Pourtant, alors qu’elle est au Caire en Égypte, elle décide de reprendre sa vie en main. Au fond du gouffre, c’est en sillonnant la capitale égyptienne en taxi qu’elle se donne pour défi de revenir un jour et de marcher dans le désert.

Ce nouveau but fera tout basculer et entraînera des changements en chaîne. C’est onze mois plus tard, après avoir acquis la conviction qu’il lui faudrait arrêter de fumer pour atteindre sont objectif, que Lisa accompli l’impensable.

Première partie : Nos habitudes personnelles

Comment fonctionne nos habitudes

C’est dans cette première partie et plus précisément dans ce chapitre, que nous découvrons « la boucle de l’habitude« . Si vous avez lu mon premier article,  » Qu’est-ce qu’une habitude« , ce terme ne vous est pas inconnu.

Ce chapitre nous emmène dans le quotidien hors norme de Eugène Pauly qui, suite à une encéphalite virale causée par un virus, avait perdu la mémoire. Une amnésie totale et irréversible. Étonnement, il était capable de se remémorer sans difficulté la période de ça vie avant 1960. Malgré cette perte de mémoire, son comportement était pour le moins étrange. Eugène était incapable de retenir une nouvelle information plus d’une minute. Il pouvait par exemple, ce rendre sans problème aux toilettes alors même que dessiner un plan de sa maison lui était impossible. Il pouvait sortir se promener seul et retrouver le chemin de son domicile tout en étant dans l’incapacité d’indiquer où il habitait.

Son histoire permit au spécialiste de la mémoire, qui l’observait à cette époque, d’avoir la quasi-certitude qu’Eugène apprenait de nouveaux comportements. Les images de son cerveau montraient que la zone du cerveau permettant le stockage des habitudes était restée intacte. Après quelques expériences, le spécialiste eut la confirmation que son patient était capable de créer de nouvelles habitudes. Même en souffrant d’amnésie.

Se créer de nouvelle habitudes

Connaissez-vous Pepsodent ? Cette marque de dentifrice qui poussa des millions d’Américains à se brosser les dents ?
C’est par cet exemple que Charle Duhigg nous fait découvrir comment se créent de nouvelles habitudes.

Pepsodent ou comment vendre grâce au pouvoir des habitudes

Si Claude C. Hopkins n’est pas l’inventeur de Pepsodent, c’est lui qui en a fait une marque incontournable dès les années 30. Spécialiste en publicité, Hopkins avait compris l’emprise qu’avait le pouvoir des habitudes sur le consommateur. A tel point que les règles qu’il avait émises au cours de sa carrière influencent encore aujourd’hui.

S’il faut un signal, une routine et une récompense pour former la boucle de l’habitude, c’est le désir qui en est le principal moteur. Ça, Hopkins le comprendra très vite et en fera un atout. Il ferait du dentifrice une source de beauté. Présenter Pepsodent comme un produit de beauté fut suffisant pour créer le déclic.

Passez-vous la langue sur les dents, vous sentez un film ? C’est ce qui donne à vos dents leur aspect opaque et les expose à la carie.

On voit de belles dents partout. Des millions d’Américains ont adopté une nouvelle méthode pour se laver les dents. Quelle femme voudrait garder ce film opaque sur ses dents ? Pepsodent l’élimine !

Tels sont les slogans que l’on pouvait voir à travers plusieurs villes comme le relate l’auteur du pouvoir des habitudes. Même si en réalité aucun dentifrice n’était efficace contre le film présenté dans la première affiche publicitaire, cela avait suffi à créer un signal fort. La récompense présentée dans la deuxième campagne permettait de boucler la boucle.

Il n’en fallut pas plus pour que des millions d’Américains se ruent sur Pepsodent et en fassent une marque internationale.

Dans ce chapitre, nous retrouvons Julio, le macaque ayant servi de cobaye à Wolfram Schultz. Je vous partage cette expérience dans mon article « comment se crée une nouvelle habitude« .

Changer d’habitude

Vous arrive-t-il de vous ronger les ongles ? le faites-vous au point de vous blesser ? Si oui, il est temps d’agir vite, comme l’a fait Mandy, le sujet de cette nouvelle histoire.

Mandy s’est toujours rongé les ongles. Cependant, sans vraiment se préoccuper d’où lui venait une telle habitude, cette dernière était devenue au fil du temps un problème. Beaucoup de personnes se rongent les ongles, mais combien se les rongent jusqu’au sang ?

Voyant cette habitude nuire à sa vie, sociale notamment, ainsi que ses doigts remplis de croûtes, Mandy décida de demander de l’aide au centre de conseil psychosocial de l’université d’État du Mississippi. Au début, le psychothérapeute en charge de la patiente commença par lui demander ce qu’elle ressentait avant de se ronger les ongles. Cette technique, appelée aussi, « entraînement à la prise de conscience » avait un objectif précis. Celui de pousser Mandy à reconnaître le signal déclencheur de son habitude.

Par la suite, Mandy du décrire pourquoi elle se rongeait les ongles. Le thérapeute découvrit que, une fois fini, cela lui procurait un sentiment d’achèvement. Cela s’apparentait à une récompense.

Changer la routine

Changer la routine, voilà comment elle parviendrait à remplacer sa mauvaise habitude. Le psychothérapeute le savait. Pour cela, il donna pour travail à sa patiente ,la tâche de relever sur une fiche toutes les fois où le signal apparaissait. Au bout d’une semaine, Mandy était capable d’identifier précisément quand et combien de fois cela survenait.

Ils passèrent les séances suivantes à travailler sur le « renversement des habitudes« . Le but était le suivant, à chaque fois qu’elle ressentait le signal, Mandy devait trouver quelque chose à faire avec ses mains. Les mettre dans les poches, attraper un stylo ou toute autre chose lui permettant de ne pas mettre les mains dans la bouche. En outre, comme l’explique l’auteur, « les signaux et les récompenses restaient identiques. seule la routine avait changé « .

Nous apprenons que « l’entraînement à la prise de conscience  » se pratique aussi chez les alcooliques anonymes. D’ailleurs, l’une des histoires de ce chapitre traite de la lutte contre l’alcoolisme.

Conclusion de la première partie

Je tiens à terminer cette première partie en félicitant ceux d’entre vous qui sont arrivés au bout de cette lecture. Je n’ai choisi qu’une histoire par chapitre, mais sachez qu’il y en a davantage. Chacun d’eux en comporte jusqu’à trois.

Je vous donne rendez-vous prochainement pour la deuxième partie de ce résumé. En attendant, je vous encourage à me laisser vos avis en commentaire. Ceci afin de pouvoir vous offrir des résumés de qualité.

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